Quatrième de couverture
Été 99, dont certains prétendent qu’il est le dernier avant la fin du monde.
Sur les longues plages du Touquet, les enfants crient parce que la mer est froide, les mères somnolent au soleil. Et partout, dans les dunes, les bars, les digues, des histoires d’amour qui éclosent. Enivrent. Et griffent. Quatre couples, à l’âge des quatre saisons d’une vie, se rencontrent, se croisent et s’influencent sans le savoir.
Ils ont 15, 35, 55 et 75 ans. Ils sont toutes nos histoires d’amour.
Mon avis
Après avoir lu certains des précédents romans de l’auteur, j’avais très envie de découvrir celui-ci. La thématique de l’amour, décliné au travers des différents âges de la vie me parlait beaucoup et je n’ai pas été déçue.
Grégoire Delacourt signe ici un roman magnifique, très tendre et poétique comme je les aime. Des amours adolescentes à celles de la fin de vie, on est bouleversé par la beauté et la puissance des sentiments. Les personnages sont justes et émouvants, sans pour autant tomber dans la caricature. On reçoit ces histoires croisées avec gratitude, comme si l’auteur nous faisait des confidences à peine murmurées. Et puis il y a ces phrases, dont la beauté nous saisit…
Au fil des heures, la mer s’éloigne, comme un drap que l’on retirerait doucement , qui dévoilerait une peau claire, vierge de toute conquête.
ou encore
Nous sommes deux petits vieux charmants; on nous sourit souvent, on nous dit que nous sommes beaux, que nous allons bien ensemble, et ces petits commentaires bienveillants sont comme des pétales de bonté.
et enfin cela
Nos détresses nous aimantèrent l’un vers l’autre. Il n’y a pas eu de coup de foudre, pas d’étoiles, pas de cœurs qui s’emballent, pas de jolies répliques de livres, juste un regard; un regard impérieux, une corde à laquelle s’accrocher.
Bref, c’est un vrai coup de cœur que j’ai ressenti pour ce roman dont la lecture est une de celles qui m’a le plus marquée ces derniers mois. A lire absolument.